Suite à un divorce, Rachid loge d’hôtel en hôtel avant les centres, puis la rue. © MP/TSC
Ils gagnent entre 800 et 1 800 euros de salaire par mois. Et pourtant, ils dorment à la rue, en centre d’urgence ou dans des squats. Six travailleurs sous contrat et qui sont SDF racontent à Mediapart leur quotidien à la recherche d’un logement. Selon une étude de l’Insee, un sans-abri sur quatre connaîtrait cette situation.
Travailler le jour, galérer la nuit. En France, près de 16 000 sans domicile fixe posséderaient un emploi régulier. Cette estimation est tirée d’une enquête de l’Insee auprès des personnes ayant fréquenté un centre d’hébergement géré par une association, soit 66 000 personnes en 2012.
Cette situation de mal-logement est encore plus criante à Paris. Dans l’agglomération parisienne, un SDF sur trois est en contrat de travail, affirme une étude complémentaire publiée en juin 2014 avec l’APUR (l’Atelier parisien d’urbanisme). Des chiffres confirmés par les services de communication de l’association Emmaüs concernant les personnes accueillies dans leurs structures.
Parmi cette population de travailleurs, 40 % d’entre eux indiquent être en CDI. Ce sont donc plusieurs milliers de personnes, aux revenus et à l’emploi stables qui dorment chaque soir dans un centre d’hébergement ou dans les rues de la capitale. Les 50 000 logements sociaux construits dans l’agglomération parisienne depuis 2001, soit près de 4 000 appartements chaque année, n’ont pas permis d’accueillir cette population qui est restée stable depuis dix ans d’après l’étude.
Selon l’APUR, les prix du mètre carré dans le marché privé ont quadruplé à Paris entre 1998 et 2012, poussant davantage les classes moyennes à se tourner vers le parc locatif social. Avec désormais plus de 140 000 demandes annuelles, le nombre de logements sociaux à offrir chaque année se réduit considérablement. La mairie estime aujourd’hui à sept ans les délais d’attribution d’un logement social dans la capitale. Des délais énormes qui provoquent la frustration des populations les plus fragiles.
« Quand on élabore une demande de logement avec une personne dans la rue, on doit tout prendre en compte : les besoins, les ressources, les charges, la situation sociale. Mais les services à qui on transmet le dossier, eux, ne peuvent faire qu’en fonction des places disponibles… et aujourd’hui il y a saturation. Ça peut créer un sentiment d’injustice ou de manque d’écoute chez les personnes accueillies », déplore Ingrid Albert, assistante sociale de l’association les Enfants du Canal.
Pour remédier à ces situations de détresse, le gouvernement a mis en place, début 2007, le droit au logement opposable (DALO). Le dispositif oblige, dans chaque département, le préfet à proposer un logement dans un délai de six mois aux personnes dont le dossier est considéré comme prioritaire, et parmi elles de nombreux sans domicile fixe. À Paris, en 2013, sur 6 009 décisions jugées prioritaires, 5 494 personnes restaient encore à reloger.
Comment gère-t-on l’attente, la lourdeur administrative, ou tout simplement le regard des collègues quand on est un travailleur à la rue ? Six employés, rencontrés en tête-à-tête au cours de l’été, ont accepté de raconter leur quotidien. Témoignages.
- Hamidou, 51 ans, agent en restauration, en CDI, loge depuis 5 ans en centre d’hébergement. Gagne 1 300 euros par mois. Sénégalais.
Hamidou est cuisinier au SAMU social. © TSC/MP
« J’ai déjà eu un HLM. Un 14 m2. Au regroupement familial, on m’a conseillé d’emménager dans un appartement plus grand et de le meubler pour que ma femme et mes deux enfants me rejoignent depuis Dakar. Ça faisait depuis 1999 que je les attendais. Alors je me suis empressé, j’avais un contrat, je me suis dit qu’en France, c’était facile d’avoir des crédits. Je me suis endetté pour acheter des meubles, et j’ai emménagé dans un T3 à Montreuil.
Quand les crédits se sont accumulés et que le loyer est passé à 600 euros par mois, l’OMI (NDLR : l’Office des migrations internationales) m’a dit que mes revenus étaient trop faibles pour que ma demande soit acceptée. Quand j’ai su la nouvelle, ça a été comme un énorme coup de massue. Ça m’a traumatisé la tête (sic). J’ai laissé les clés, les meubles, et je suis parti sur un coup de tête. Après un mois de rue, j’ai trouvé une chambre partagée en centre d’hébergement avec l’armée du salut, que je paye 275 euros par mois.
Je n’ai jamais accepté le chômage ou les Assedic, pour moi, c’était de la charité. C’est ça le plus dur quand tu travailles : te sentir sous-évalué par les autres. Quand tu rentres du boulot et que tu te diriges vers la porte du centre, les gens que tu croises dans la rue font un petit écart sur le trottoir. Après, tu passes devant une grande affiche (NDRL on y voit un sans-abri assis sur un trottoir) dans le hall tous les jours, qui te met le moral en l’air. Tu te dis, ce n’est pas moi.
Tes collègues t’invitent chez eux, on mange, on palabre, mais en centre tu n’as pas le droit de les recevoir en retour. Ici, tu ne peux pas te faire d’amis mais que des camarades. Il faut le vivre pour le comprendre. J’aimerais m’abonner à Canal + ou à Internet pour voir du football à la télévision, installer un micro-ondes, toutes ces petites choses du quotidien qui te rendent vivant, on te les prive. Alors au bout d’un moment tu te sens mal, et tu vas voir les assistants sociaux. C’est comme ça depuis 5 ans.
Depuis 15 ans que je suis en France, j’ai fait des économies et bientôt remboursé mes dettes mais quand tu poses un dossier dans une agence avec l’adresse du centre, on te répond toujours la même chose « Ah, vous êtes à l’armée du Salut ? Désolé monsieur il n’y a rien de disponible pour le moment ». Ça fait cinq ans que je fais des demandes d’HLM, j’ai saisi le DALO depuis un an et demi, mais toujours rien. Les logements sociaux dans la rue d’à côté je les ai vus se construire depuis ma chambre de 9 m2. On m’a toujours dit que les logements sociaux, c’était pour les cas sociaux, pourtant je n’y vois que des belles bagnoles, des couples bien habillés. »
Trop fragile pour signer un CDI
- Martial, 47 ans, maçon et coffreur dans le BTP, en CDD depuis un an et demi. 1 700 euros par mois. Vit en centre d’hébergement. Français.
« J’ai l’impression que plus on travaille, plus on nous cherche des poux dans la tête. Je pars le matin à 6h30 et je reviens à 19h30, je ne vois pas comment je pourrais aller pleurer à la mairie d’arrondissement pour avoir mon logement. Par contre, ceux qui ne bossent pas, qui se déchirent la tête, passent en priorité parce qu’ils sont malheureux. Mais si on est ici, c’est qu’on a tous un problème. Moi j’ai fait des bêtises avec l’alcool. Je buvais et devenais agressif. Je me suis séparé de ma femme et de mes deux gamins il y a trois ans, j’étais plaquiste et je gagnais 2 000 euros par mois. Je pars en sevrage deux mois cet été, à mon retour fin septembre, si tout va bien, j’aurai un CDI. Mes patrons sont au courant de mes problèmes, ils me soutiennent, disons que je les intéresse beaucoup le matin, moins l’après-midi…
En ce moment, je bataille avec mon dossier au tribunal pour le droit de garde de mes enfants. Le seul logement que l’on m’a proposé, c’est un 20 m2. Comment voulez-vous que j’y loge mes enfants ? J’ai dû décliner car dès qu’on accepte, on n’est plus prioritaire, et on attend des années. Pour moi, l’aide sociale est insuffisante, on manque de personnels, ça change sans arrêt, je suis sûr qu’ils se mélangent les dossiers. Le fait d’être en sevrage, de ne pas pouvoir dialoguer avec qui que ce soit, d’être en chambre seul, ça donne le cafard… Je suis obligé d’aller à l’hôpital Fernand Vidal pour discuter avec des médecins. Je trouve ça dégueulasse.
Si ça continue, je ne vois pas l’intérêt de continuer à travailler. Je vais devoir me mettre au chômage pour trouver le temps de régler toutes ces démarches. Et une fois que j’y serai, on me refusera un logement parce que je ne travaillerai plus. On tourne en rond, c’est une spirale infernale. »
- Hamid, 43 ans, chauffeur de taxi. Loge en centre d’hébergement d’urgence depuis 2013. Marocain.
Chauffeur de taxi, Hamid louait jusqu’en 2013 un pavillon à 800 euros par mois © TSC/MP
« De l’extérieur on se dit que la France, basée sur un système social de cotisation, est incapable de mettre des gens dehors. La vérité, c’est que le système d’accès au logement est écœurant. Je suis arrivé ici en 1995 après avoir eu un contrat d’acrobate dans un cirque en Allemagne. J’ai travaillé au marché de fruits et légumes, je faisais des déménagements, vivais dans un squat. À cette époque, j’existais, mais j’étais invisible.
Je me suis marié en 1999 avec une Française. Le soir même où j’ai eu ma carte de séjour, on m’a embauché dans une station-service. En trois semaines j’étais en CDI. Au bout de deux ans, je me suis endetté pour prendre une licence de taxi. Après mon divorce en 2005, je me suis laissé aller, je travaillais moins régulièrement, je ne payais plus mes factures. L’année dernière, je n’arrivais plus à joindre les deux bouts et j’ai fini par tomber à la rue. Même si j’avais travaillé pendant plus de dix ans et cotisé plus de 100 000 euros à l’État, il a fallu repartir de zéro. Ma carte de séjour n’était plus valide. Avec un cabinet de juristes associatifs, j’ai mis cinq mois à obtenir un rendez-vous en préfecture, puis un an et demi à rassembler tous les documents.
Quand je suis arrivé en préfecture, la conseillère m’a dit qu’il me fallait un « acte de mariage récent ». Comment ça, un acte récent ? On se marie tous les jours ? J’ai cru devenir fou. Avec la lenteur de l’administration il y a de quoi péter un câble… Quand je me suis marié en 1999, il fallait 45 minutes pour renouveler un passeport. Maintenant il faut presque deux ans pour pouvoir retravailler légalement. On a coupé tous les robinets dans la gestion du social, il n’y a plus de personnels administratifs. La France prend la voie des États-Unis, c’est tu marches ou tu crèves. Pour le logement, je n’y crois même plus. Dès que je recommence mon activité, je chercherai dans le privé par du piston, je me suis même prêt à payer sous la table un courtier, si c’est la seule solution. »
- Kardiatou, 40 ans, agent de service hôtelier en maison de retraire. En CDD depuis un an. 1 300 euros par mois. Loge en centre d’hébergement depuis 7 mois. Mauritanienne.
« Je suis arrivée en France en 2007 et j’ai obtenu mes papiers il y a un peu plus de trois ans. Dès le début j’ai pu trouver du travail comme femme de chambre : je fais le ménage, je prépare le petit-déjeuner. J’ai travaillé dans plusieurs hôtels privés à Paris, et même à Disneyland. J’enchaîne les petits boulots et les CDD depuis sept ans. Avant d’être en centre d’hébergement, j’ai été trimballée de studio en studio où je logeais avec deux ou trois compatriotes, mais c’était trop éprouvant. J’ai pris une sous-location et passé quelques nuits dehors le temps de trouver une place dans un centre.
Le plus dur, ce n’est pas de trouver du travail mais d’être en mesure de le garder. Je sais que ce n’est pas normal d’enchaîner autant de contrats, mais mon unique préoccupation, c’est d’avoir un peu d’argent pour avoir un loyer à moi et me reposer. Tout ce que je demande c’est un logement à moi, même 5 m2 j’accepterai. Dans le privé c’est impossible, ils vont exiger une caution, un CDI, alors j’attends.
Du travail il y en a, en maison de retraite, on m’appelle même mes jours de repos. Le problème, c’est que je suis tellement fatiguée que je n’ose pas démarcher des entreprises pour un CDI. Dans ma situation, j’ai peur de craquer à cause de la fatigue et de perdre définitivement mon emploi. Je préfère continuer les contrats temporaires, celui que j’ai en ce moment finira en 2015, et si jamais je suis à bout je me mettrai au chômage le temps de me reposer. C’est le plus grand problème ici : le repos. On est souvent réveillé par l’alarme à 3 heures du matin, ou par des gens qui crient. Quand je travaille jusqu’à 12 heures par jour, je reviens tard et le self est fermé. Étant donné qu’on ne peut pas faire sa cuisine, je suis obligée d’aller au McDo dans ces cas-là. C’est très difficile à supporter : je ne suis pas autonome, je ne mange pas bien, j’ai perdu 5 kilos ces derniers mois. Ce que je ne comprends pas, c’est que des gens au RSA ont pu avoir accès à une résidence sociale, et moi qui travaille, non. »
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*Contactée avant la publication du reportage, l’association Emmaus affirme que Kardiatou bénéfice désormais d’une résidence sociale, c’est-à-dire un logement autonome encadré par une assistance sociale. Son « cas particulier » a été mis en priorité auprès des services compétents (le SIAO) après l’interview fin juillet.
« L’impression d’être un numéro »
- Jérôme, 44 ans, agent d’accueil social. En CDD depuis 6 mois. 840 euros par mois. Vit dans un squat. Diplômé DEUG de maths et licence d’histoire. Français.
Jérôme a déjà connu la rue après ses études, toujours après une séparation. © TSC/MP
« Travailler quand on est à la rue, c’est avant tout une question de personnalité. Mon histoire, c’est le schéma classique : un divorce, une dépression, puis on plonge dans l’alcool, puis l’héroïne. C’est arrivé il y a cinq ans. Je tenais un bar en co-gérance à Belleville. Au début, tu loges sur les canapés des amis, tu continues à lutter. Mais tout me rappelait ma vie d’avant, ma femme, mon fils. En deux semaines, j’ai quitté mes amis, mon bar avant de mettre tout le monde mal à l’aise avec ma dépression. Là, tu restes à la rue et tu regardes les arbres et tu te demandes comment tu vas pouvoir t’y accrocher. Tu laisses tout aller, tes papiers, ta situation sociale. Je n’avais même pas la force de pousser la porte de Pôle Emploi pour toucher mes indemnités.
Au bout de plusieurs mois, j’ai repris le boulot. J’ai caché ma situation à tout le monde. C’est le mieux, car un employeur est rebuté par le fait que tu vives dehors. Il a peur de ne pas pouvoir compter sur toi, de te voir pas opérationnel. Pour y arriver, il faut d’abord être clean. Pour sa laver à Paris, c’est tout à fait jouable, mais à partir de 9-10 heures du matin. Je m’étais inventé une adresse : je disais que je louais un studio à Clamart. J’avais repéré le code d’un immeuble, et à l’intérieur je me suis fabriqué une boîte aux lettres avec mon nom dessus. Les gens font tellement peu attention à leurs voisins… Comme ça, j’ai pu trouver des boulots d’électricien dans le BTP, puis d’assistant d’accueil dans un centre d’hébergement.
Depuis j’ai été embauché à mi-temps par les Enfants du Canal. Je modifiais les dates dans mon CV pour masquer mes périodes dehors, mais au fil de l’entretien j’ai compris que c’est surtout mon vrai parcours qui les intéressait pour accueillir et conseiller les personnes de la rue. Je vis depuis en squat. Dans un pavillon en banlieue, déclaré en mairie, avec deux colocataires et un petit potager. Le but ultime, c’est d’obtenir du tribunal la garde alternée de mon fils, sa mère est même d’accord. Mais d’abord il faut se reconstruire, me prouver à moi-même que je suis capable d’assumer mon emploi. Ensuite je penserai à d’autres formations dans le social, puis à un logement.
Quand tu as connu l’errance, tu ne peux pas tout solutionner à la fois. Il y a tellement de petits freins administratifs que ça me paraît aujourd’hui impossible. Je suis en reconstruction mais je n’ai rien à jour. Dans mes périodes d’errance, j’ai par exemple accumulé près de 10 000 euros d’amendes auprès de la SNCF et de la RATP. Si je mets tous mes papiers en règle, ils vont me tomber dessus. J’attends de toucher le Smic dans mon emploi pour avoir du répondant, économiser pour au moins leur montrer ma bonne foi et leur proposer une partie de la somme. Si je veux prétendre à un logement et à la garde de mon fils, il faudra d’abord que je solde ça. »
- Rachid, 51 ans, chauffeur routier. En CDI depuis 18 ans. 1 800 euros mois. Logé dans une tente dans un parc du XIVe arrondissement. Français.
Suite à un divorce, Rachid loge d’hôtel en hôtel avant les centres, puis la rue. © MP/TSC
« Je préfère dormir sous la tente. Je viens d’une famille nombreuse de 19 enfants. Quand tu as connu la DASS, les foyers durant ton adolescence, c’est impossible de se réadapter à nouveau à la vie en centre social. Je suis resté deux ans en centre d’hébergement d’urgence, j’ai vu des mecs mourir dans leur chambre à cause de l’alcool. J’ai préféré partir. Je demande un trois-pièces en HLM depuis 2012 pour recevoir mes enfants. J’ai fait une demande auprès de Paris Habitat (NDLR, le principal bailleur social de pairs) et du DALO mais je n’ai aucune réponse. Le problème, c’est qu’on se base uniquement sur mes salaires. Je travaille depuis 18 ans comme chauffeur routier, je touche 1 800 euros par mois, ça peut monter bien plus haut avec les primes quand je pars en Allemagne ou en Espagne… Sauf que je suis divorcé et j’ai deux enfants.
Actuellement, je dois verser 300 euros de pension à mon ex-femme, je paye son loyer et participe aux fournitures scolaires. Le week-end quand je vois mes enfants, je loue un hôtel et ça monte vite à 300 euros par week-end, plus mes dettes. Ces frais, on ne les prend pas en compte dans mes demandes de logement. Au final, il ne me reste plus que 800 euros par mois pour vivre. Là, par exemple, je suis à découvert, j’ai dépensé près de 1 500 euros pour les vacances de mes deux enfants. Je préfère leur dire « Ramène-moi des bonnes notes et vous aurez des cadeaux » plus que « Papa dort dans la rue… ». Mais ça, tout se paye. La misère aussi a un coût.
Mon patron connaît ma situation, on a commencé ensemble comme ouvrier à la fin des années 1980. Il me fait des acomptes régulièrement. Quant tu cherches à te loger, j’ai parfois l’impression qu’on est un numéro, on te dit « T’as une chambre, ferme ta gueule et attends ». Bien sûr, on n’est pas des enfants de chœur, on a tous accumulé des dettes ou des conneries derrière soi mais on ne prend jamais en compte notre avis. Je me sens mieux dehors, en attendant de trouver un petit cocon grâce à des amis ou mon patron. »
La boîte noire :Les personnes interrogées dans ce recueil d’entretiens ont été rencontrées en tête-à-tête du 15 juillet au 22 août 2014, grâce à l’accueil des associations Emmaüs, Armée du Salut et les Enfants du Canal, qui disposent toutes les trois d’équipes de maraudes et de centres d’hébergement et de réinsertion dans la capitale.
Les personnes interrogées ont été contactées à nouveau avant publication via les associations qui les accompagnent pour connaître une éventuelle modification de leur situation sociale.
Tous les commentaires
Nouveau 06/08/2014, 12:59 | Par Youcef Benzatat
ET MAINTENANT, QUI POUR JUGER LE CRIME DE GAZA ?
http://blogs.mediapart.fr/blog/youcef-benzatat/060814/et-maintenant-qui-pour-juger-le-crime-de-ghaza
Nouveau 07/08/2014, 11:10 | Par cassin31 en réponse au commentaire de Youcef Benzatat le 06/08/2014 à 12:59
Bon article, ces rappels sont judicieux. Une petite remarque tout de même :
« Evidemment, la lutte des Palestiniens pour leur droit à disposer d’un Etat libre et souverain serait encore plus belle si elle se passait des attentats et de la violence de ses groupes armés. »
Les attentats du hamas ont cessé en 2005 et le Hamas a officielement déclaré qu’il n’utiliserait plus les attentats comme moyen de lutte. Que la lutte soit plus belle sans violence est à mon avis un biais occidental qui vise à accepter la violence quand elle vient en l’occurence de France (Centre Afrique, Mali, Côte d’Ivoire, Libye, etc…) et à la déplorer lorsqu’elle vient d’autre peuples en particulier musulman….
Nouveau 06/08/2014, 13:38 | Par BACALANAISE
merci pour ce rappel de vérités élementaires sur ce conflit ,
ne pas oublier non plus qu’Israël a vu d’un très bon oeil la naissance du Hamas :diviser pour mieux régner ..
trop de Français ignorent ces faits et gobent les infos partielles et partiales des journaux télévisés
Nouveau 07/08/2014, 08:27 | Par François Queste en réponse au commentaire de BACALANAISE le 06/08/2014 à 13:38
Preuves de plus s’il en fallait que les faucons israéliens sont de VRAIS CONS !
Nouveau 06/08/2014, 14:12 | Par Christophe Azam
Israël est un pays d’appartheid, dans le meilleur des cas.
N’oublions jamais qu’en 1995, après de meurtre de Rabbin par un extrémiste juif, les israéliens ont massivement voté contre la paix en élysant Netanyaou comme premier ministre, alors que celui-ci avait clairement annoncé qu’il mettrait fin au processus.
Nouveau 06/08/2014, 23:17 | Par DF7511 en réponse au commentaire de Christophe Azam le 06/08/2014 à 14:12
Israël pays d’appartheid dites-vous ?
1) Faudra nous expliquer pourquoi 25% de la population israélienne qui est Musulmane, préfère, d’après un récent sondage, vivre avec les Juifs plutôt qu’avec leurs corélégionnaires Palestiniens ?
2) Faudra nous expliquer pourquoi ce pays autoritaire permet la présence, Ô combien turbulente, de quelques députés Musulmans ?
3) Faudra nous expliquer pourquoi les bourgeois Palestiniens envoient leur progénitures dans les écoles et les universités israéliennes ?
J’suis certain que ces gens qui souffrent tant, pourraient trouver un meilleur asile en Egypte ou au Liban ou en Syrie ou au Soudan, non ?
N’usez donc pas votre crédit paresse à des exercices aussi ineptes, ça nous fera de l’oxygène
Nouveau 06/08/2014, 23:56 | Par Xavier Marchand en réponse au commentaire de DF7511 le 06/08/2014 à 23:17
Faudra nous dire ce qui vous motive à défendre l’indéfendable…
Nouveau 07/08/2014, 08:08 | Par Christophe Azam en réponse au commentaire de DF7511 le 06/08/2014 à 23:17
Nous avons bien compris :
1. Que les députés musulmans sont turbulents (sans doute parce qu’ils sont musulmans ?)
2. Que 25% de la population n’a droit qu’a quelques députés et que ceux-ci ne doivent leur présence qu’à l’immense tolérance dont fait preuve Israel dans sa plus extrême magnanimité..
3. Que les écoles palestiniennes sont tellement dénuées de moyens que les parents palestiniens, qui comme tous les parents veulent le meilleur pour leurs enfants, les envoient dans des écoles juives lesquelles sont ravies d’accepter ce vibrant témoignage de non racisme…
4. Que vous rêvez que tous ces palestiniens s’exilent dans d’autres pays, n’importe où hors d’Israel. Eh oui, si les conditions qu’on leur impose ne leur plaisent pas, pourquoi ne partent-ils pas ? Ce n’est pas faute d’essayer de les dégoûter, mais il faut croire qu’ils doivent se sentir chez eux…
5. Que vous êtes mieux informé que tous les intellectuels juifs qui stigmatisent l’apartheid d’Israël (Shlomo sand, Uri Avnery, Gideon Levy, et tellement d’autres..),
6. Que vous êtes, en plus, insultant, croyant en cela faire de l’humour. Vous avez juste oublié 1.800 morts, dont un tiers d’enfants en moins 2 mois.
Nouveau 07/08/2014, 08:09 | Par jacques Ravary en réponse au commentaire de DF7511 le 06/08/2014 à 23:17
Que dire devant des propos aussi consternants?
Mandela qui avait quelques connaissances en matière d’appartheid utlisait ce mot pour qualifier Israél.
« Le monde » a rapporté, il y a quelques années ,les propos d’un groupe de juifs d’afrique du sud aprés une visite en israél et en territoitres palestiniens .
« par certains aspects le sort des palestiniens est encore plus dur que celui des noirs chez nous du temps de l’appartheid »
Mais votre parti pris vous met à l’abri de toute compréhension du problème: Israél uber allés!!!!!
Nouveau 07/08/2014, 11:05 | Par Laul en réponse au commentaire de DF7511 le 06/08/2014 à 23:17
Et oui DF7511 comme tu le dis (« N’usez donc pas votre crédit paresse à des exercices aussi ineptes, ça nous fera de l’oxygène ») t’aurais dû ferm… te taire ou au moins réfléchir.
Nouveau 07/08/2014, 21:32 | Par Nina Simone en réponse au commentaire de DF7511 le 06/08/2014 à 23:17
un blablabla qui ne passe plus; ce serait plus sérieux, crédible, si c’était en phase avec la réalité : un conflit qui dure depuis 68 ans , des morts, des blessés, des ruines, des humiliations , un refus de Paix, un mépris permanent pour une population qui vit chez elle mais n’en aurait pas le droit , et à part ça tout va bien pour les Palestiniens, eux qui voient leur Terre dans les mains d’un occupant qui saccage, spolit , « batardise » ; le « peuple élu de dieu » s’est choisi une mission : faire subir l’apartheid aux Palestiniens !
Nouveau 06/08/2014, 14:18 | Par TRABOULE
Merci pour ces observations.
Il y’a une vérité ou plutôt deux :
-Les israéliens n’auront jamais la paix de l’âme ni la paix physique tant qu’ils n’ont pas reconnu l’état palestinien.
-Les épris de justice et du droit international, c’est-à-dire la presque totalité de la population mondiale, en plus claire:Chacun de nous, là où il réside il doit veiller à ne pas acheter les produits israélien et les produits de ‘’leurs complices volontaire’’ Chaque jour doit être un combat de et pour la justice. Chacun de nous à une part de responsabilité dans ce génocide des palestinien, alors agissant sans armes mais en achetant pas les produits qui tuent,telle est la devise qui doit nous animée à chaque levée de notre lit.
Nouveau 06/08/2014, 23:28 | Par DF7511 en réponse au commentaire de TRABOULE le 06/08/2014 à 14:18
Excusez-moi, mais ce que vous prônez est crétin car votre boycott, qui vous donne bonne conscience, prive les Palestiniens d’un boulot honnête.
Il est vrai que cette démarche est suivie que par un très petit nombre de personnes, ce qui la rend nulle et heureusement pour les Palestiniens qui commencent peut-être à en avoir assez de votre charité à trois balles. Tiens .. Il serait intéressant de demander l’avis des travailleurs Palestiniens et non pas des groupes poliique qui braillent plus qu’ils n’agissent utilement.
Nouveau 07/08/2014, 00:01 | Par Xavier Marchand en réponse au commentaire de DF7511 le 06/08/2014 à 23:28
Esclaves et captifs seraient plus appropries que » travailleurs »
Pour ce que j’en sais…. Autour de moi (famille, voisins, amis ) le mouvement prend de l’ampleur. Sodastream en tête….
Nouveau 07/08/2014, 08:16 | Par Christophe Azam en réponse au commentaire de Xavier Marchand le 07/08/2014 à 00:01
@XAVIER MARCHAND
DF7511 est un troll. Le mot « crétin » ou assimilé figure en bonne place dans ses commentaires. Bien que l’ayant fait une fois, je ne suis pas sûr qu’il soit utile de lui répondre…
Nouveau 07/08/2014, 08:11 | Par jacques Ravary en réponse au commentaire de DF7511 le 06/08/2014 à 23:28
merci de prendre la défense des travailleurs palestiniens!!
Le ridicule ne tue pas donc longue vie à vous !!
Nouveau 06/08/2014, 14:23 | Par Saad eddine kouidri
Merci pour votre contribution. Vous reprenez ce que disait Joël Mergui le Président du Consistoire Centrale Israélite de France, passé en boucle par I.Télé le 16-7-14 « Israël utilise ses armes pour protéger sa population civile tandis que le Hamas utilise sa population civile pour protéger ses armes ». En écoutant ce raciste, cet enfant de chez nous, ce Maghrébin d’origine, ce Meknassi, je me suis rappelé des propos d’un autre temps, et qui affirmaient que : les juifs sont des avares qui aiment l’argent et le thésaurisent, au lieu de le dépenser pour vivre. Ces propos restent néanmoins moins sauvages que ceux clamés par le Consistoire, le CRIF et certains philosophes français envers les Palestiniens.
Nouveau 06/08/2014, 23:33 | Par DF7511 en réponse au commentaire de Saad eddine kouidri le 06/08/2014 à 14:23
Eh Cousin, tu t’entraînes pour devenir le champion des bourricots ? Laisse tomber ces conneries et bouquine ton sujet avant de te lancer sur la glace Les arguments de bas niveau te vont mal.
Nouveau 06/08/2014, 14:30 | Par phmarq
En supposant que des combattants palestiniens se cachent derrières des civils et notamment des femmes et des enfants, une armée digne de ce nom chercherait le contact pour les déloger et les éliminer. Une armée qui se dit « morale » ne tire pas dans le tas de loin à plusieurs kilomètres de distances.
Nouveau 06/08/2014, 14:33 | Par Xavier Marchand
Merci bcp pour cet outil « d’auto défense intellectuelle » clair et précis. A garder et à envoyer jusqu’à les innonder, aux rédactions radio, tv, journaux …. Bref tout ceux quî propagent ces mensonges sur nos ondes matin midi et soir.
On pourrait seulement se permettre d’ajouter :
1/comme le disait Leila Chahid au début du conflit, qu´en s’alliant avec les mouvements qui ont reconnu l’existence de l’Etat d’israël, implicitement le Hamas rejoignait cette reconnaissance. ( qui a vingt ans déjà !)
2/qu´Israel ne se satisfait plus de la reconnaissance de l’état d’Israel mais qu’il exige maintenant là reconnaissance de l’état » juif » d’israel…. Ce qui n’est pas acceptable pour l’autre partie.
Nouveau 06/08/2014, 19:01 | Par A1792 en réponse au commentaire de Xavier Marchand le 06/08/2014 à 14:33
Logique ,car Israel par sa constitution n’est pas un état religieux ! Il n’y a pas de religion d’état (dans les textes);juste le droit au retour.
Nouveau 06/08/2014, 14:40 | Par Xavier Marchand
Oups…. En quittant çet article je tombe sur celui ci sur le site de CAPJPO…
« Aujourd’hui est un jour de deuil supplémentaire pour les Palestiniens. Hier 5 aout 2014 Mr Riad Al MALIKI, ministre des Affaires Etrangères de Palestine a obtenu de Mme Fatou BENSOUDA procureure de la Cour Pénale Internationale l’annulation de la plainte déposées le 25 juillet 2014 par Mr Saleem Al SAQQA ministre palestinien de la Justice et Mr Ismaeel JABER procureur général de Gaza pour les crimes de guerre commis à Gaza par l’armée israélienne », écrit le Pr. Christophe Oberlin. »
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Voila comment les dits « modérés » trahissent la cause… Donnant de ce fait des arguments légitimes à ceux qui le sont moins !!!
Nouveau 06/08/2014, 15:04 | Par TRABOULE en réponse au commentaire de Xavier Marchand le 06/08/2014 à 14:40
Je n’ai pas du tout compris ,ce que vous rapportez.La plainte est bien déposée et ne peut être retirée au grès du vent.
Nouveau 06/08/2014, 23:40 | Par DF7511 en réponse au commentaire de Xavier Marchand le 06/08/2014 à 14:40
Comme quoi les grands mots ne font pas les grands remèdes, M. le chirurgien Oberlin
Au fait, j’informe les fans du CAPJPO que la prochaine AG se déroulera dans la cabine téléphonique encore existante de la rue J-P. Thimbaud
Nouveau 07/08/2014, 00:03 | Par Xavier Marchand en réponse au commentaire de DF7511 le 06/08/2014 à 23:40
Amusant de vous lire… La hasbara en action. Une caricature !? Et une confirmation….
Nouveau 07/08/2014, 00:05 | Par Xavier Marchand en réponse au commentaire de Xavier Marchand le 06/08/2014 à 14:40
Ce n’est pas ce que » je » dis…
Voici le lien de CAPJPO : http://www.europalestine.com/spip.php?article9705
Nouveau 06/08/2014, 14:45 | Par register
Pourquoi « contre vérités » au lieu de « mensonges » ?
Nouveau 06/08/2014, 15:20 | Par Claude MORTON
rappel justifié par la situation de non-information dans laquelle la plupart des medias maintiennent l’opinion publique .
Nouveau 06/08/2014, 17:22 | Par Cinsault
10. D’autres conflits (Syrie, Irak…) font plus de victimes et personne ne s’en émeut
Effectivement on s’en emeut aussi.
Mais surtout pour ces autres conflits, nous n’avons pas en France, des représentants communautaires, des médias, un « philosophe », des hommes politiques, des ministres, un chef de l’Etat , qui viennent donner toute une « légitimité » aux massacres ainsi perpétrés.
Au contraire, toute coopération avec ces régimes est suspendue, interdite ; les éventuels combattants de nationalité française sont poursuivis …
Nouveau 07/08/2014, 00:07 | Par Xavier Marchand en réponse au commentaire de Cinsault le 06/08/2014 à 17:22
Et nous avons eu moult réunions des « amis de la Syrie » et autres » amis de la Libye »….
Nouveau 06/08/2014, 18:59 | Par TARN81
Les vrais font encore plus de mal que les faux…
Nouveau 06/08/2014, 21:02 | Par Stéphane TABOURET
Oups…. En quittant çet article je tombe sur celui ci sur le site de CAPJPO…
« Aujourd’hui est un jour de deuil supplémentaire pour les Palestiniens. Hier 5 aout 2014 Mr Riad Al MALIKI, ministre des Affaires Etrangères de Palestine a obtenu de Mme Fatou BENSOUDA procureure de la Cour Pénale Internationale l’annulation de la plainte déposées le 25 juillet 2014 par Mr Saleem Al SAQQA ministre palestinien de la Justice et Mr Ismaeel JABER procureur général de Gaza pour les crimes de guerre commis à Gaza par l’armée israélienne », écrit le Pr. Christophe Oberlin. »
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Nouveau 07/08/2014, 00:10 | Par Xavier Marchand en réponse au commentaire de Stéphane TABOURET le 06/08/2014 à 21:02
C’est à moi que votre post est adressé je crois ?! Comme répondu plus haut, Information parue sur plusieurs sites dont » CAPJPO ».
Nouveau 07/08/2014, 10:46 | Par Duduche
La dernière vidéo de Dieudonné est du mardi 5 août, et Dieudonné y réitère son soutien à Gaza, avec l’entreprise qu’il essaye de mettre en place afin d’en reverser les bénéfices à Gaza: L’ANANASSURANCE. Il est vrai que Gaza aurait bien besoin d’une assurance qui lui rembourse en partie les sinistres subis… A l’échelle d’un pays comme la France, une telle assurance pourrait apporter une aide financière inespérée à Gaza. C’est pourquoi Dieudonné veut que sa société d’assurance soit composée de professionnels du domaine des assurances, afin d’en faire une entreprise humanitaire solide, capable de rembourser à la fois les sinistres des assurés, et de reverser les bénéfices de l’entreprise en aide financière humanitaire à Gaza.
http://croah.fr/a-la-une/dieudonne-marine-le-pen-et-la-ldj/
Cependant, les promesses n’engageant que les gens qui y croient, j’invite fortement l’UJFP ou l’association Palestine-France Solidarité à produire un contrat noir sur blanc engageant Dieudonné à bien reverser les bénéfices de l’entreprise en aide financière humanitaire à Gaza. Cela devrait être fait sous leur contrôle, afin d’apporter caution de sérieux à ce projet d’entreprise d’assurance de Dieudonné.
Nouveau 07/08/2014, 08:52 | Par mathurin_93
Certains cretins ou traites comme tel disent « parfois » des verites parmi leurs elucubrations:
Je cite dans le desordre ceux qui me viennent a l’esprit:Dieudonne,Laurent Louis,Soral.
Essayant de comprendre,je lis tout ce que je peux……………….et souvent je ne comprend pas.J’en suis moi meme desole.
Mais je suis fascine par Tariq Ramadan:Intelligence,esprit de repartie,calme malgre les conditions dans lesquelles il intervient,mais il m’est difficile de faire la part des choses.
Mais la seule conclusion que je tire de la plupart de mes lectures diverses (Sans aucune certitude d’ailleurs) Israel se complait dans une situation conflictuelle permanente (Cela l’oblige a une union politique hors nature).
S’il avait la paix,ce que je souhaite de tout coeur,vu la composition de la Knesset,ce serait des luttes internes permanentes.
Ceci n’est qu’une simple reflexion…………………….donc inutile de m’agonir,cela me passe par dessus la tete.
Bonne journee a Tous et Paix en Palestine et en Israel.
Et je rejoins Dieudonne pour:Il aurait préféré un PACS amélioré plutôt que le mariage pour tous.Claude Alegre a eu le meme raisonnement.
Nouveau 07/08/2014, 13:07 | Par Darladirladada
Les faucons sont de vrais cons.
Nouveau 07/08/2014, 21:59 | Par Amsahe
Soyez entier et parlez de monsonges a la place de contre vérités.